Citations de Sissie Roy (154)
- Que fais-tu Abby? me demande t'il avec une colère évidente que je ne comprends pas, mais au final est-ce que je comprendrais un jour ce mec?
- Je suis ton conseil, je m'habille.
-Avec Jimmy?
- Ah non, j'ai l'intention de m'habiller toute seule.
Mon regard se promène dans la pièce en regardant un peu partout. Il s'arrête sur un grand miroir, qui est magnifique. (...) Soudain, je réalise que lorsque je me suis changée il s'est placé directement devant le miroir. Sans réfléchir, je lui donne un coup dans l'épaule.
- Mais tu es complètement folle! me dit-il en s'asseyant dans le lit.
- Et toi, tu es un pervers!
Il éclate de rire.
« Un soir, tu avaleras plus que deux somnifères et tu boiras plus que quelques verres, et peut-être que ta douleur disparaîtra, mais tu partiras avec elle. »
Et si ce fameux soir, c'était maintenant. Jamais je ne pourrais me pardonner pour ce qu'il vient d'arriver.
Ou bien tu vas dans ta chambre, mais je ne te le conseille pas. On voit les parties intimes d'Enzo et on voit beaucoup d'autres parties d'une des deux filles.
Parfois, j'ai des excès de colère, d'autres de rire ou encore des crises de larmes. Comment pourrais-je avoir la certitude que c'est vraiment moi quand mes émotions s'emmêlent et disjonctent, me donnant la douloureuse sensation de faire exploser des fusibles dans ma tête ?
C'est le moment où il n'y a plus de retour en arrière, c'est ça ?
Celui où je tombe amoureuse de Brayden Dwyer
– Je suis comme les sables mouvants, si tu marches avec moi, tu t'enfonceras, lui dis-je en récupérant mon poignet.
Je le sens !
Je le sais !
Je suis perdue...
Je ne suis plus sûre de rien...
Comment est-il possible de connaître quelqu'un depuis si peu de temps et avoir la sensation que son âme est reliée à la miennes? Il y a des rencontres qui changent nos vies en les améliorant et en nous amenant à nous questionner sur nous-mêmes ainsi que sur nos attentes envers la vie.
C'est ce qui n'est arrivé lorsque j'ai croisé le regard de James Combs chez G Management.
Il me prend dans ses bras encore une fois et me serre si fort! Il pose de nouveau une de ses mains sur ma nuque. Il me fixe, intensément. Il ne m'a jamais regardée ainsi avant.
- Abby...dis oui, je t'en prie, me supplie t'il.
Je fronce les sourcils, ne comprenant pas où il veut en venir. Ses yeux sont suppliants.
-Oui, dis je sans e lâcher du regard.
Je le vois mettre la main dans la poche de son jean.
- Tu as dit oui! s'exclame t'il en me mettant une bague au doigt.
- Allez, va te changer et arrête de te promener dans ce genre de tenue devant moi.
- Cesse d'avoir des pensées mal tournées, toi!
- Et toi, cesse de tout faire pour activer mes pensées!
- Si je voulais les activer, je me promènerais en sous-vêtements ou je viendrais te retrouver dans ton lit.
- Abby, merde!
- Est-ce que tu me veux, Lacey ? Est-ce que tu es prête à m’avoir dans ta vie ? Pas comme punching-ball ambulant, mais comme ton petit ami ? C’est ce que tu veux ?
- Tu sais que c’est légèrement plus compliqué que ça !
- Non, je n’en sais rien ! Tu m’aimes, tu me prends ! Sinon, tu n’as pas ton mot à dire, compris ? Moi, j’ai de très forts sentiments pour toi, mais je ne peux pas me battre tout seul quand tu me pousses sans arrêt en bas du bateau, putain !
Elle ne bouge plus, elle est figée comme une statue, mais ses yeux sont brillants de larmes. Je crois déceler au plus profond de son être l’envie de venir se blottir dans mes bras, mais elle ne le fait pas et me tourne le dos.
Entre ce que je veux réellement et ce que je crois vouloir, il y a une grosse différence.
J’aimerais avoir la force de lui expliquer ce qu’il m’arrive, mais je suis figée comme une statue de sel. Je déglutis avec beaucoup de difficultés et mes pensées deviennent de plus en plus folles. Comment est-ce possible qu’un mec me déboussole de la sorte ? Il ne m’a jamais adressé la parole, ne connaît pas mon odeur ou mon rire et je ne sais pas comment il s’appelle ou encore s’il est gentil. J’ai toujours souhaité vivre une histoire d’amour comme dans les romans que je lis, mais est-ce que c’est ce qui est en train de m’arriver ? Putain, Julia ! Un peu de retenue et garde la tête froide ! Oui, garder la tête froide, je ne dois pas me laisser emporter par ce truc à la con qui vient de s’emparer de moi. Je suis une vraie idiote en ce moment.
Ce n’est qu’un mec que je ne connais même pas. Voilà, c’est son physique qui me fait cet effet-là. Il est peut-être sexy comme l’enfer, mais ça ne veut pas dire qu’il est un homme remarquable ou même sympathique. C’est peut-être une merde qui traite les gens qui l’entourent super mal.
Peut-on vraiment tomber sous le charme de quelqu’un en un simple regard ? Avant, j’aurais juré que non, que ceux qui prétendent ça sont des menteurs et que l’amour, ça se crée tranquillement avec de la complicité et des rires, mais aussi des disputes, des moments partagés. Cependant, je ne peux pas nier que ses yeux entrent en moi et semblent me percer à jour.
Profiter de la vie est une priorité pour moi. Il m’arrive parfois de me demander si je ne suis pas attirée par les filles, mais encore là, aucune ne m’a donné le goût de l’amour. Je suis tout le contraire de ma meilleure amie qui, elle, cumule les coups d’un soir, et ce, même si son chéri du moment est une perle.
Elle me répète sans arrêt que l’amour peut se trouver partout. J’ai bien eu quelques flirts ici et là, mais aucun homme ne m’a fait exploser d’amour. En aucun cas, je ne me suis dit : « Ça y est, c’est lui ! »
Je suis un peu fleur bleue, la faute aux romans que je lis. Qu’est-ce que j’aime les histoires d’amour qui font palpiter mon petit cœur d’artichaut ! Perdre espoir n’est pas non plus dans mon vocabulaire, alors, je continue de désirer un amour digne de ce nom. Je ne dis pas que je suis vierge ou encore que je n’ai jamais eu de petit ami. J’ai un tant soit peu d’expérience dans le domaine, ce que je dis, c’est que je ne suis jamais tombée amoureuse. Je n’ai que dix-neuf ans, j’ai des tonnes de choses à vivre avant. Je souhaite parvenir à me découvrir, voir le monde, rire,m'amuser.
Son plus grand rêve est de devenir une star et elle croit ardemment que la télé-réalité est le meilleur tremplin pour réaliser son rêve. C’est pas faute de lui avoir dit que ce genre d’émission est pour les minettes sans cervelle…
— Allô ?
— Lyx ! C’est moi ! Je te dérange ?
— Comme chaque fois que tu daignes m’appeler. Que veux-tu ?
— Ta gentillesse te perdra. Va te faire voir ! Je voulais savoir comment tu allais.
— T’es fou ou quoi ? T’as un trouble de bipolarité ? Si c’est le cas, il y a des médicaments adaptés à tes problèmes, tu sais.
— Cesse les insultes, je passe te prendre à 19 heures pour le dîner.
Elle éclate de rire, un rire fort et spontané qui m’arrache un sourire amusé.
— Elles sont où les caméras cachées ? Parce que pour le coup, j’ai presque marché.
— C’est une invitation tout ce qu’il y a de plus classique, marmonné-je, mi-amusé mi-exaspéré.
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— Écoute, oublie ça tout de suite ! Je ne vais pas…
— Je passe chez toi à 19 heures, poupée, la coupé-je, maintenant plus réjoui que jamais en imaginant l’air dégoûté qu’elle doit afficher.
— NON !
Cependant, sa plainte regorge d’impuissance quand je mets fin à la conversation en lui raccrochant au nez. Comme je m’y attendais, dans la seconde suivante, je reçois un texto.
* Non ! Non ! Non ! Non !
C’est une marrante quand elle veut.
* Tu vas venir pour rien du tout ! Je ne viendrai pas !
Je tape une réponse rapide.
* Cesse de faire la difficile et sois prête à 19 heures !