Emilio grimpait. Une fois par semaine, il accomplissait l’exploit de gravir ce versant.
Il s’arrêtait de temps en temps, dans la montée, se retournait, regardait au loin : d’un côté des montagnes à perte de vue, et de l’autre, la côte déchiquetée, et l’océan Atlantique qui fermait le ciel.
Il soulevait alors son béret, l’agitait pour chasser deux ou trois mouches, et en profitait pour éponger son crâne, lustré comme un savon usé.
Il faisait trop chaud pour un mois d’octobre.