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Citations de Nils Barrellon (97)


En revanche, que sa fille se soit amourachée de ce molosse au QI incertain le plongeait dans des abîmes de perplexité. Mais c’était sa fille. Sa fille unique. Son bébé. Et jamais, au grand jamais, il n’aurait pu lui faire une remarque quant au choix de son fiancé. Une remarque sur quoi que ce soit qui la touche d’ailleurs. Il lui avait toujours tout passé. Pour le moment, il acceptait ce choix malheureux.
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Les rumeurs qui couraient sur les Russes avaient de quoi faire frémir : ils tuaient les enfants puis les faisaient bouillir pour les manger ; ils violaient les femmes puis les tuaient ; ils frappaient les hommes puis les tuaient ; ils démembraient les animaux puis les tuaient. Effrayantes litanies. Tout le monde connaissait quelqu’un qui connaissait quelqu’un qui avait eu affaire à un Ivan et l’histoire était toujours horrible car, à la fin, invariablement, le Soviétique tuait.
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Elle savait que la Gestapo était prompte à amener à la Prinz-Albert-straße quiconque se serait laissé aller à donner son opinion. Depuis 1933, peu de temps après sa naissance et la nomination d’Hitler à la chancellerie, le peuple allemand n’avait qu’une opinion, celle du Führer. Elle l’avait appris. On le lui avait appris.
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Où aller ? Elle ne connaissait pas Berlin et Berlin, la capitale du Reich millénaire, n’était plus qu’une immense ruine n’offrant aucun abri. Elle avança en trottinant. Parmi les débris qui recouvraient presque entièrement la chaussée de l’avenue Reinhardt, elle enjamba le corps d’un enfant qui ne devait pas avoir dix ans et, quelques mètres plus loin, celui d’une femme dont le bras droit, sectionné, reposait devant elle, la main ouverte, tendue vers le garçon.
C’était la guerre et Anna l’avait presque oublié
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J'ai une gueule de bois gigantesque, à faire pâlir d'envie Pinocchio.
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On ne serre pas quelqu'un capable d'en planter un autre pour vingt euros comme on cueille un champignon en automne.
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"Il a peur de la douleur mais il n'a pas peur de la mort.
Cette vieille copine qui s'est tenue à ses cotés si longtemps. Une main froide posée sur son épaule. Zlatan a eu le temps de l'apprivoiser et il n'en a plus peur. A-t-on peur de ce qu'on connait ?"
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C’était pourquoi il lui disait tout ça. Parce que c’était l’histoire de leur famille. Parce qu’il ne voulait pas que Jacob souffre comme il avait souffert. Parce que Jacob lui survivrait.
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— Évidemment... Pourquoi n’ont-ils pris que ce peigne ? Pourquoi ont-ils été capables de tuer pour ce peigne ? Pourquoi ce peigne était là ? lâcha-t-elle en rafale.
— Cela fait beaucoup de questions, capitaine. Vous avez cinq minutes ?
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Anna dut s’arc-bouter sur la lourde porte en fer pour qu’elle s’ouvrît. Un gravillon, coincé sous le battant, griffa le sol en couinant et y traça un quart de cercle parfait.
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Sous son masque, je devine son air mi-surpris, mi-dégoûté quand il prend ma pelure.
Le premier meurtre n’était pas beau à voir… Celui-ci frise l’insoutenable.
La victime devait sortir de sa douche, car elle ne porte qu’une serviette éponge. Blanche jadis, rouge maintenant. Le corps, affreusement mutilé, baigne dans une flaque de sang impressionnante, où je fais attention de ne pas marcher.
Une fois encore, le meurtrier n’y a pas été avec le dos du poignard. Les traces de coups sont très nombreuses, mais Sarah m’avait prévenu : le plus choquant est cette grande balafre qui a ouvert le ventre depuis le sein gauche jusqu’à l’aine droite.
En revanche, à cause du sang, je ne vois pas les coups sur le sexe et la gorge. Ce qui n’est pas plus mal…
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— Que ce soit le même tueur, cela me semble acquis, que l’on puisse parler de tueur en série me paraît un peu prémédité. Et d’ailleurs, il faut trois meurtres pour entrer officiellement au panthéon des « serial killers ».
Dans l’air, index et majeurs en crochet, je dessine des guillemets autour de cet anglicisme, galvaudé à force d’être utilisé à toutes les sauces dans les séries télé.
— Il y a une petite différence avec le premier meurtre, hasarde le chef de groupe.
— En effet, la victime a été poignardée, mais elle présente aussi de larges coupures à l’abdomen et sur le sexe. De plus, elle a été égorgée ! Enfin, contrairement au dernier meurtre, il y a beaucoup de sang sur le sol, ce qui semble indiquer qu’elle a été tuée sur place, précise la légiste.
— Bon, commissaire, vous vouliez du nouveau pour avancer dans l’enquête, vous en avez. Au travail ! Je me charge d’adresser un réquisitoire supplétif à la chambre d’instruction, conclut Gardieux.
Et, comme à son habitude, le procureur s’en va sans un adieu.
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À peine sommes-nous installés, Gérard pose deux bouteilles de vin rouge sur la table.
— Un petit gamay dont vous me direz des nouvelles ! Blanquette pour tout le monde ?
— Euh ! Y a pas de porc dedans ? demande gentiment Nyssen. C’est pour Anissa.
Je soupçonne le gardien de la paix d’avoir des vues sur le lieutenant depuis qu’il est arrivé à la brigade. Comment lui en vouloir ?… Hélas, la partie n’est pas gagnée d’avance. Glaciale, Chihab lui rétorque :
— De quoi j’m’occupe, toi ? Qui t’a dit que j’aimais pas le cochon ?
— Ben…, euh…, bredouille Nyssen.
— En plus, le jour où la blanquette sera faite avec du ralouf, ben, ça ne s’appellera plus blanquette de veau, mais blanquette de ralouf !
Un grand éclat de rire parcourt l’assistance. Je ne peux m’empêcher de m’esclaffer.
— Blanquette pour tout le monde, donc ! conclut Gérard, hilare, avant de repartir en cuisine.
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— OK. Je prends une douche et un café et je suis sur place dans…
Depuis Vanves, je prends le périph’ jusqu’à la porte de la Chapelle. À cette heure-ci, un dimanche, il sera fluide. J’enchaîne sur la rue Marx-Dormoy…
— J’y suis dans une petite trentaine de minutes. À tout de suite.
Je raccroche. Une pièce de puzzle verte sur l’écran de mon Samsung m’indique que j’ai reçu un SMS. Je l’ouvre. HA ! HA ! HA ! Une erreur certainement. J’efface.
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Je me sens nauséeux et j’ai besoin d’air. Je suis les brancardiers jusqu’à l’extérieur. Sur le trottoir, j’observe quelques instants la foule compacte qui se presse derrière la rubalise rouge et blanche interdisant désormais l’accès au McDo. J’ai envie d’une cigarette. C’est débile, j’ai arrêté depuis six ans.
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Le kaiken n'a pas de garde. La lame est assez fine......Et à simple tranchant, tu vois, l'arrière de la plaie est moi bien coupé que l'avant. Le kaiken est un poignard à simple tranchant, affûté comme un rasoir.
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Je n’ai pas besoin de la regarder pour savoir que cette explication ne la satisfait pas. Cette gamine est maligne, je l’ai senti dès que je l’ai vue. Je ne lui ai pas dit et ne suis pas près de lui dire. Si elle doit bosser sous mes ordres, il passera de l’eau sous les ponts avant que je ne la flatte. Un flic trop sûr de lui n’est plus aussi efficace.
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