Dumont d'Urville, un des derniers grands explorateurs qui circumnavigua trois fois le monde entre 1822 et 1840, a dans un de ses journaux de voyage dessiné une carte (1833) qui divise l'enchevêtrement des îles du Pacifique en trois mondes insulaires : la Polynésie, la Mélanésie et la Micronésie. Dans l'ensemble, cette répartition est toujours valable aujourd'hui.
Dans la société médiévale, la mort a toujours occupé une place centrale.
Il ne faut nullement s'en étonner si l'on considère l'espérance de vie restreinte et le poids de la mort dans les dispositifs religieux entourant le messianisme et la croyance en la résurrection. Il n'en est pas moins particulièrement malaisé de se prononcer sur l'espérance de vie au Moyen Âge avant le XVème siècle, les sources permettant une estimation relativement fiable sont pratiquement inexistantes. Une chose est cependant établie : la mortalité des enfants et des adolescents est extrêmement élevée. La naissance elle même est souvent un événement à risque tant pour la mère que pour l'enfant.
Dans quelques petites villes du comté de Flandre, les coefficients de mortalité annuels moyens fluctuent au XVème siècle entre 34 et 45 0/00, Taux relativement élevés si on les compare aux zones rurales dans la région de Audenarde (33 à 38 0/00). En Toscane, durant le deuxième quart du XVème siècle, les coefficients de mortalité oscillent autour de 37 0/00 , mais il s'agit peut-être d'un chiffre minimum. Ces moyennes dissimulent en tout cas une évolution de la mortalité extrêmement contrastée. Même en dehors des épisodes de peste plus meurtriers, la petite ville de Hulst, en Flandre zélandaise, est confrontée à un coefficient de mortalité brut de près de 80 0/00. Ces résultats sont fortement influencés par la mortalité infantile à Hulst s'élève à 65 0/00. Plus de la moitié des funérailles enregistrées dans la paroisse locale de Saint Willibrord concernent des moins de seize ans. En dehors des épidémies de peste, ces chiffres de mortalité diminuent de façon substantielle. A un point tel qu'il est même difficile de parler d'une mortalité "normale". En fait, les périodes de mortalité relativement faible alternent avec les crises de mortalité à un rythme si accéléré qu'il peut être qualifié de mortel ! (...)
Devant l'image ravissante de la femme dans la société égyptienne, aux traits de déesse ou de reine, d'épouse ou de mère, de noble dame ou de servante, ne serait-il pas permis de croire que c'est dans l'héritage inestimable que nous a légué l'antiquité pharaonique que plongent les racines de notre propre civilisation ?
Le monde insulaire du Pacifique constitue la zone d'implantation la plus récente de l'humanité et fut également la dernière partie du monde découverte par les Européens.
Bien qu'elle représente qu'une partie infime du gigantesque monde insulaire du Pacifique, l'île de Pâques, contrairement à d'autres cultures océaniennes, est relativement bien connue en Europe grâce à son rayonnement culturel surprenant. Mais la civilisation de l'île de Pâques est elle aussi entourée d'un voile de mystère tissé de toutes pièces en Europe.
Au lieu d'une description confuse par la multiplicité des détails et pourtant insuffisante, chaque notice est accompagnée d'une photogravure que complète l'indication des couleurs et des matières employées ; on peut ainsi se rendre compte du style des étoffes, sans se perdre dans le dédale de la terminologie technique, encore bien incertaine.
L'île de Pâques, également appelée Rapa Nui ou Isla de Pascua est d'origine volcanique. Elle se trouve aux confins de l'océan Pacifique à 27° 09' 30" de latitude sude et 109° 26' 14" de longitude ouest.