J.S. Scott

Elle s’accrocha à lui comme une sangsue quand il voulut se libérer. Galvanisée par ses râles d’extase, elle ne perdit pas une goutte de la semence brûlante qu’il déversa en elle à mesure que les spasmes de jouissance le secouaient. Elle éprouvait autant de fierté que d’excitation d’avoir littéralement mis cet homme vigoureux et orgueilleux à ses genoux.

Il avait le choix entre croiser le fer avec elle ou la coincer contre le mur et la baiser à fond pour se libérer l’esprit.

Et peu importait qu’il fasse un froid de gueux. Sa bite était au garde-à-vous, l’exhortant à choisir la seconde option.

Malheureusement, elle n’éprouvait pas la moindre sympathie pour lui, Evan le savait, et il ne voyait pas comment la convaincre de l’emmener dans son lit.

Pour l'heure, elle n'était plus médecin, mais une femme folle d'angoisse pour l'homme qu'elle aimait.

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Je ne peux pas être heureux sans toi, papillon.

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-Je ne peux pas être ton ami, Jade, répondit-il en se penchant vers moi. Je ne pourrai jamais.

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-Donne-moi ça, ordonna-t-il en tendant la main vers la bouteille de vernis dans ma main.
-Tu es sérieux ? demandai-je en remettant le pinceau dans la bouteille. Je ne m'étais jamais fait vernir les ongles des doigts de pieds par un homme.
-Donne, insista-t-il en me prenant la bouteille de vernis à ongles rouge foncé des mains. Je le regardai refermer ses grandes mains sur mon pied et le poser sur son genou. Oh mon Dieu, dis-je d'un ton ébahi.
-Tu vas vraiment faire ca.

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-Je serai toujours là, papillon, me promit-il

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-Il est tout à toi, mon cœur, grogna-t-il. Je ne crois même pas qu'il fonctionne encore pour qui que ce soit d'autre.

- La vérité. Je t’aime, Julian. Mon amour pour toi est si fort qu’il en est presque douloureux. Je ne pouvais pas renoncer à ce qui m’est arrivé de mieux dans ma vie…

-… Tu es mon refuge, Julian. Cette maison est mon havre de paix parce que tu es là, avec moi. Tu m’as tellement manqué.

-Parce que m’empêcher de te toucher, c’est comme m’empêcher de respirer.

En résumé, c'est toi, mon amour.

Randi jeta un dernier regard à la maison. Sa vie avait été bouleversée par sa rencontre avec Evan, mais elle n’oublierait jamais les deux personnes qui l’avaient arrachée à une existence affreuse dans la rue. Tous deux resteraient à jamais dans sa mémoire.

La maison appartiendrait à quelqu’un d’autre, qui verrait les choses différemment. À présent, la place de Randi était auprès de l’homme qu’elle aimait, et elle débordait d’allégresse à l’idée d’épouser cet homme qui la chérirait jusqu’à la fin de ses jours.

Douloureusement consciente de ce qu’il avait souffert et du terrible fardeau qu’il avait porté pendant si longtemps, elle se blottit contre lui, se promettant qu’il ne serait plus jamais seul pour affronter les vicissitudes de la vie.

Elle ferait n’importe quoi pour le rendre heureux. Elle se battrait pour lui donner le bonheur qu’il méritait plus qu’aucun autre. Personne ne l’aimerait jamais ni ne le comprendrait comme elle. Elle savait que sous son vernis de sophistication, son arrogance, battait un grand cœur.

— Tu es si belle !

Elle ne doutait pas de sa sincérité. Peu importait si elle n’était pas une bombe à gros seins qui passait des heures à se pomponner. Il la trouvait attirante, et c’était tout ce qui importait.

À ses yeux, Evan était la perfection incarnée. Elle promena les mains sur son torse nu aux pectoraux bien dessinés.

Le hasard l’avait mis sur son chemin au moment où elle avait le plus besoin d’être entourée et de ne plus se sentir seule, comme elle l’avait toujours été. Le destin lui avait apporté ce qu’elle désirait le plus au monde : un homme qu’elle aimait et qui occupait son cœur,son corps et son âme. Elle voulait dire oui de toutes les fibres de son être, mais c’était un pas qu’elle avait peur de franchir.

Ton passé a fait de toi ce que tu es, et j’aime tout chez toi. Bien sûr, je souhaiterais pouvoir changer l’enfance que tu as eue, mais seulement parce que personne ne s’est occupé de toi, exception faite de tes parents adoptifs. Ça me brise le cœur quand je pense à tout ce qui aurait pu arriver.

Je suis la fille d’une prostituée. J’étais une enfant des rues. Tu es un homme riche et puissant. Cela susciterait des ragots qui pourraient entacher ta réputation et te faire du mal. Quoi qu’il m’en coûte, je refuse de t’entraîner dans une pareille situation.