E. J. Swan

- Tu voudrais que je change ?
- Pas le moins du monde, murmura-t-il

- Déguerpissez d'ici. Si vous êtes encore là dans les deux prochaines minutes, je ne me gênerai pas pour rendre le coup qui m'a été donné !
- Donc on peut encore te foutre des coups pendant deux minutes, intervient Isaac, sourire aux lèvres.

La mort peut être douce. La mort peut être brutale. Ou encore attendue. Elle peut décimer une personne en l'espace de quelques secondes. Elle atteint son entourage en faisant des ravages, bien pires que le cœur de la victime qui s'arrête. Elle peut amener à la dépression. Elle peut amener à la folie. Elle peut survenir après une maladie. La mort peut soulager. Elle peut horrifier. Elle peut être lente. Elle peut être rapide.

Ce garçon a un égo énorme, qu'il ne cherche même pas à cacher ! C'est comme s'il voulait à tout prix qu'on ne voit que ça. Comme s'il se cachait derrière. En réalité, il a l'air de se planquer derrière pas mal de choses. Je ne sais rien sur lui. Et peut-être qu'il me ment. Après tout, comment puis-je être sûre qu'il dit la vérité ?

Patience, patience, minaude-t-elle. Il est autour de mon nombril, autrement dit, je devrais enlever ma robe. Je sais que j'ai le corps d'une déesse, mais tout de même, je ne tiens pas à faire de la peine à certaines personnes ici présentes !

Je n'ai pas pour habitude d'obéir aux ordres.

𝑬𝒉 𝒃𝒂𝒉 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑴𝒂𝒙', 𝒐𝒏 𝒂 𝒑𝒆𝒓𝒅𝒖 𝒔𝒂 𝒍𝒂𝒏𝒈𝒖𝒆 ? 𝑪𝒆 𝒔𝒆𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒐𝒎𝒎𝒂𝒈𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆...

Ce n'est pas grave, parce que ce n'est qu'une minorité ! Et qui se préoccupe de la minorité, hein ?

Xulumis n'est qu'un immense vide rempli de couleurs fades. Une géante poubelle de faussetés et d'hypocrisie.

- Eh bah alors Max', on a perdu sa langue ? Ce serait dommage pour la suite...

- Lucie Audong est devenue la nouvelle Aimante des Surnaturels il y a quelques jours.

- 𝑺𝒐𝒊𝒕 𝒕𝒖 𝒂𝒔 𝒑𝒆𝒓𝒅𝒖 𝒕𝒂 𝒍𝒂𝒏𝒈𝒖𝒆, 𝒔𝒐𝒊𝒕 𝒕𝒖 𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒗𝒆𝒏𝒖𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒓𝒅𝒆. 𝑬𝒕 𝒋'𝒂𝒊𝒎𝒆𝒓𝒂𝒊𝒔 𝒂𝒖𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒆 𝒏𝒆 𝒔𝒐𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒐𝒑𝒕𝒊𝒐𝒏, 𝒔𝒊 𝒕𝒖 𝒗𝒐𝒊𝒔 𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒗𝒆𝒖𝒙 𝒅𝒊𝒓𝒆.

Certains ressentent le besoin de se sentir puissant, sans doute pour détourner le regard de leurs propres défauts.

Lentement, ses doigts viennent effleurer les couvertures du lit. Le chef des métamorphes se racle la gorge.
- À moins que tu ne projettes de t'inviter dans mon lit, je te prierais de bien vouloir poser tes mains ailleurs.

- Si tu ne comprends pas, tu n'as qu'à te présenter au mur le plus proche et t'y cogner au minimum quatre fois. ça devrait être suffisant pour faire fonctionner tes neurones.

Il y a quelque chose dans ses yeux. Quelque chose de puissant et de captivant. Mille et une phrases semblent y nager, mais impossible de les atteindre. Je recueille uniquement les mots qu'il désire.

Ouvre les yeux et cite trois choses de couleur verte. Ouvre les yeux et cite trois choses de couleur verte.

- Je t'ai volé un baiser, tu me le rendras lorsque tu te sentiras prêt.

- Si tu continues à fixer le vide, je vais être jaloux de l'air.

Et je me dis que c'est probablement ça, aimer et être aimé. Cette sensation que le temps s'est arrêté. Sentir ce besoin irrépressible et puissant de vouloir le rassurer, faire abstraction de l'univers qui nous entoure, frémir au moindre contact. Brûler d'envie de le toucher encore, toujours un peu plus.