Je ne sais pas qui je dois remercier de nous avoir fait nous rencontrer. Il est comme une partie de moi-même. La partie que j'aime.
Certains moments de nos vies passent en jetant sur le ciel des nuages de cendre... Leurs particules sombres enveloppent nos âmes d'un froid glacial... Puis, peu à peu, le souvenir nous remplit d'une force imprévisible et précieuse... (p. 186)
Me donner la sensation d'être vivante pour oublier ce vide insupportable en moi. Rien qu'un peu. (p. 137)
Maintenant, je dois me forcer pour faire les choses...
Tout m'emmerde...
Et j'angoisse en permanence...
Quand je suis à la maison...
Quand je marche dans la rue...
Quand la nuit tombe...
Quand les gens me regardent...
J'angoisse à en crever...
J'ai décidé de lui faire honneur.
Comme lui, je me suis accrochée, j'ai tenté de ne pas me laisser démonter.
Comme lui, j'ai balayé mes peurs, ravalé mes douleurs.
Puis j'ai regardé au loin.
Droit devant.
Je sais que la peur vit en moi mais je commence à la dompter. Je crois même pouvoir dire qu'à présent j'ai besoin de la ressentir. La peur m'a attrapée dans ses filets. Maintenant je suis sa prisonnière.
Par son silence, un mur peut révéler beaucoup de vérités.
est-ce que je suis en danger ? Je me sens comme un petit soldat dans sa tranchée. Et je crois que je suis toute seule pour combattre.
Mes 4 règles du soir :
- Bien fermer les rideaux pour ne pas voir le gouffre noir dehors.
- Vérifier la fermeture des portes.
- Laisser la lumière allumée.
- Toujours m’endormir devant la télé pour ne pas entendre les bruits de la maison.
J'ai une de ces peurs au ventre qui me ronge tu sais ...