« XXIV
Quand l’œil aux champs est d’esclairs esblouy,
Luy semble nuict quelque part qu’il regarde :
Puis peu à peu de clarté resjouy,
Des soubdains feuz du Ciel se cointregrade.
Mais moy conduict dessoubs la sauvegarde
De ceste tienne, et unique lumière,
Qui m’offusca ma lyesse premiere
Par tes doulx rayz aiguement suyviz,
Ne me pers plus en veue coustumiere.
Car seulement pour t’adorer je vis.»
(p. 83 Maurice Scève)