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Citations de Magali (471)


« J’ai besoin de douceur… d’une présence tiède et discrète… d’une femme calme et patiente qui accueille un simple bonheur aussi simplement que je le lui offre. » (p. 80)
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La pêche ne nourrit pas son homme. L’état de bûcheron n’apporte guère de profits. Les garçons sont de plus en plus attirés par les emplois de la ville. Les filles les suivent. Être femme de ménage ou travailler dans les pêcheries, c’étaient les seules activités possibles pour elles. Alors, elles se font infirmières ou entrent dans l’enseignement.
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— Voyez-vous, Edith, le grand point, c’est d’être d’accord avec soi-même… et de garder intacte sa foi.
Je n’ai plus envie de pleurer. Je ne sens plus sur ma poitrine le poids qui l’oppressait et je suis délivrée de la griffe amère de la solitude. Mon cœur a trouvé sa voie et ma vie son sens…
Et c’est en définitive, sur la route de Bruges, que j’ai découvert… mon royaume en Kabylie.
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J’erre dans la maison comme un corps privé de son âme… Les bêtes ne m’amusent plus, les fleurs pas davantage, et je ne cherche plus l’occasion de descendre chez Jeannette… pour les commissions. Quelque chose m’oppresse et j’ai envie de pleurer… Mais dès qu’il est près de moi, tout se transforme, tout redevient clair… J’éprouve le besoin de rire, de chanter, de danser…
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Remettre, toujours remettre... Et les contretemps !... Je connais la chanson. Nous ne pourrons plus faire un projet qui tienne debout tant qu’il y aura un téléphone dans la maison et des gens installés devant leur poste de T.V. Parbleu ! ils sont tranquilles, eux, incrustés dans de bons fauteuils et échangeant des commentaires en famille entre les séquences du programme. D’autres regardent l’écran de leur lit, couchés côte à côte et se tenant la main. Et moi, explosa-t-elle, je suis une marionnette dont on agite les ficelles, au gré et à la fantaisie d’un directeur d’émission... Je n’ai aucune vie intime, je ne sais jamais quand mon mari va rentrer et, lorsque par hasard il veut bien me consacrer une soirée, pan !
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L’âge l’avait
assagie : elle ne voyait plus la vie comme un conte de fées. Etienne de
Fontvieille ne saurait jamais quel amour silencieux et éperdu gonflait le cœur
de la future petite nonne dont il avait à peine aperçu la robe grise, au détour
d’un couloir…
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A les voir ainsi, inertes sous leur couverture lisse, on dirait de petits cercueils qui emprisonneraient une âme. Et c’est bien leur âme, en effet, leur âme ailée et subtile qui s’en ira, de par le monde, éparpiller au gré des vents divers la semence bonne ou mauvaise.
Car les livres sont comme la fleur de la légende qui distillait du parfum ou du venin selon les visages qui se penchaient sur elle. Et nous ne saurons jamais ce qui naîtra des idées sorties de nous, mais qui font leur chemin sur mille routes différentes…
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Alors, l’amour ? Aimer, ce n’est rien ? On partage l’existence et le destin d’un être à qui l’on a tout donné, absolument, totalement. On s’est habitué aux lignes de son visage, à la forme de son corps, à ses manières, à ses habitudes. On a partagé avec lui le lit, l’enfant, les occupations quotidiennes, l’angoisse et l’espoir du futur. On l’a regardé dormir, fumer, sourire, s’enfiévrer pour des causes et désespérer pour d’autres. On a cru le rendre heureux. On croit être au cœur de sa vie… Et on s’aperçoit tout à coup que ce n’est qu’une grande illusion. Le bonheur est ailleurs.
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Elle sait que tout la sépare de celui qu’elle aima toujours, elle sait qu’elle est destinée à être, plus que jamais, une femme sans bonheur, puisque Dieu lui refuse de pouvoir devenir la femme de Michel… Mais elle sait aussi, pour l’avoir appris récemment, qu’il y a de la grandeur à accepter l’apparente injustice des choses…
Elle sait encore qu’à travers le temps, l’éloignement et le silence, elle restera l’indéfectible épouse de son âme… puisque tous deux, librement, ont consenti le sacrifice.
Les scrupules, le devoir, la fidélité à un souvenir, le nom qu’ils portent… frêle barrière qui, si elle a réussi à séparer leurs existences dans ce misérable royaume terrestre, n’a point dénoué leurs cœurs.
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Au fond, les choses ne se passent jamais comme on les prévoit… Lorsque Stella imaginait son mariage, elle se voyait revêtue de flots de satin blanc et de voiles arachnéens, avançant le long d’une nef toute vibrante de sons et de chants triomphaux, jusqu’à l’autel où l’attendait son futur époux. Il serait fier et souriant, elle, grave et fervente, les joues roses de son émoi secret, les lèvres un peu tremblantes. Autour d’eux, un cortège d’apparat, des visages ravis, des mains chaleureuses, les demoiselles d’honneur en robes claires, des bouquets, des voitures…
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Pourquoi fallait-il qu’il y ait eu cette horreur de guerre pour les empêcher d’être heureux ? Ils s’étaient mariés à la veille des hostilités, Géraldine n’avait même pas pu étrenner le beau mobilier retenu à Rennes et qui devait orner leur futur appartement. Au lendemain de leur mariage, la guerre les avait séparés. Pendant de longues et déchirantes années, ce qui restait de jeunesse à la presque vieille fille qu’elle était alors – elle avait près de trente ans lorsque Jean et elle s’étaient connus –  s’était effrité au long des jours sans couleur – les jours et les nuits d’attente et de désespoir.
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Quand on aime un être, on ne cherche pas à l’accabler. On le défend, fut-ce contre lui-même !
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Ah ! si ceux qu’on attend savaient avec quelle intensité d’espoir, avec quelle folle anxiété on guette tous les signes de leur venue !...
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Non qu'elle regrettât Annonciade. S'il y avait quelque chose qui pouvait apporter quelque compensation à sa rancœur, c'était bien de penser qu'elle n'aurait plus à subir l'antipathie irréductible et fort peu cachée de la servante.
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Quand je relevai mon visage vers lui, il n'y avait plus rien sur ses traits de l'émotion de tout à l'heure.
C'est ce qui me déroute, parfois, chez Rodrigo, cette facilité qu'il a de changer d'expression comme si toutes les impressions passaient chez lui sans s'attarder. Il est gai, cordial et charmant, et, brusquement, son beau visage devient indifférent et lointain. Évanouis le beau sourire magnétique, le regard caressant, la tendresse des yeux de velours...
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Il personnifiait à ses regards éblouis le courage, la noblesse et la beauté tout
ensemble, bref, ces mâles figures de héros de légendes dont l’enfant s’était
forgé l’image, à travers ses lectures…
Il lui avait jeté des fleurs… comme un chevalier à sa dame. Quel émoi dans le cœur
troublé de Sybille !… Tout d’abord, elle était restée désorientée, ne
sachant par quel geste répondre à une telle offrande, éperdue de reconnaissance.
Et puis, brusquement, son instinct de fille d’Eve se réveillant, elle avait dénoué sa ceinture qu’elle lui avait lancée, comme elle lui aurait lancé son cœur…
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Marié !…
Il était marié !… Il lui faisait ça, à elle… un tel affront, alors qu’elle
espérait en lui, avec tant de joie orgueilleuse. Et tous ces gens qui l’épiaient
malignement, secrètement, heureux de son humiliation…

Cette
pensée soudain la galvanisa. L’amour-propre blessé lui donna la force de se
dominer, d’imposer silence à sa colère, de dompter ses nerfs exaspérés et de
retenir les paroles outrageantes qui lui venaient aux lèvres.
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En ce monde impitoyable j’aime
mieux être du bois dont on fait les loups, que celui dont on fait les moutons. Tant pis pour les faibles !… Moi, je suis une conquérante…
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Tu es de la race des femmes de proie… Tu es sensible à l’orgueil, à la richesse,
aux avantages matériels et moraux… Ce que tu appelles de l’amour, – ce
sentiment nouveau qui t’amène à désirer la présence de Stane à tes côtés, – n’est
que la conviction de sa supériorité. Aujourd’hui, il tient le bon bout : tu
le sais promis aux plus hauts destins. Alors…
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Valderez
n’était pas faite pour lui apporter la vie reposante qui lui eût été nécessaire.
Elle aimait le monde, et ses folies… En conquérante, elle frappait à toutes les
portes du plaisir, pressée de goûter en bloc aux joies qu’une grosse fortune
dispense à ceux qui savent la domestiquer, au gré de leurs appétits.
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