Pieter de Hooch (1629-v.1684) appartient, avec Johannes Vermeer (1632-1675), à cette école de Delft qui, au milieu du XVIIe siècle, révolutionna la peinture hollandaise. D’abord connu pour des tableaux de corps de garde, De Hooch se spécialisa dans la peinture de scènes de genre urbaines à perspective maîtrisée, qu’il inonda, à la fin des années 1650, d’une lumière rayonnante. Comme beaucoup de ses collègues, De Hooch vécut chichement de son art malgré un succès confirmé après son installation en 1660 à Amsterdam, période marquée par des représentations de riches intérieurs et un retour à des effets lumineux.
En 1890, Henry de Groux fait une entrée tonitruante sur la scène artistique grâce à l’exposition de son Christ aux outrages, à Bruxelles. Deux ans plus tard, il conquiert Paris avec cette oeuvre manifeste. Comme il l’écrit alors, « toujours j’ai éprouvé cet étrange attrait de l’horreur, de l’excès, du paroxysme, qui est selon Nietzsche le signe des suprêmes décadences ». Fort de ce succès, l’artiste belge, installé dans la capitale, devient dès lors une personnalité centrale du paysage symboliste.
QUAND LA FÊTE GALANTE FLIRTE AVEC LA PASTORALE.
"Dansez, embrassez qui vous voudrez..." la célèbre ronde, moins innocente qu'il n'y paraît, reprise par Madame de Pompadour en 1753, donne le ton de cette exposition du Louvre-Lens qui explore la galanterie française et ses succès européens.
Victor Vasarely (1906-1997) est de retour. Après avoir disparu des radars du monde de l'art, on lui reconnaît enfin une influence majeure et visionnaire. Un revirement et une nouvelle visibilité s'amorcent, avec une exposition très complète au Centre Pompidou à Paris. (6 février au 6 mai 2019)
Un entretien avec Henri Loyrette, conservateur en chef au musée d’Orsay, commissaire de l'exposition.