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Inspecteur Lynley tome 5 sur 21
EAN : 9782266147279
526 pages
Pocket (05/01/2007)
3.79/5   512 notes
Résumé :
En ce froid matin d'hiver, Elena Weaver s'élance pour ce qui sera sa dernière course à pied… Dans le petit monde de Cambridge, rien n'est jamais simple, encore moins un meurtre.
Dépêchés par Scotland Yard, le comte Lynley et sa très caustique partenaire, Barbara Havers, vont mener l'enquête. Pour démasquer le coupable, les deux ennemis intimes devront démêler les fils de la vie de cette jeune étudiante sourde de Cambridge et déterrer les histoires les plus s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
3,79

sur 512 notes
Du brouillard à foison, Cambridge au début des années 1990, son Université prestigieuse où il se passe des choses bien peu avouables... et le duo d'enquêteurs Barbara Havers et Thomas Linley, venus de Scotland Yard pour aider à élucider le meurtre sordide d'une jeune étudiante... Tout cela était plutôt prometteur.

Pourtant, pour ma première immersion dans l'univers d'Elizabeth George, me voilà un peu partagée...

En termes d'ambiance British, c'était très réussi, on y était dans les moindres détails. Et c'est justement ça le problème : les détails, car on a atteint un niveau de compilation tellement extrême d'informations et d'histoires gigognes faisant intervenir une multitude de personnages, que le récit s'en est ressenti, s'est essoufflé, a perdu en fluidité, en dynamisme, et donc en suspense, ce qui est un comble pour un policier.

A avoir cherché à recréer un environnement ultra réaliste, l'autrice s'est noyée dans tant de descriptions que même moi qui suis adepte de romans contemplatifs, j'ai un peu saturé et que mon plaisir de lecture s'est trouvé émoussé par tant de "remplissage".

Pour un roman de plus de 500 pages, j'étais loin de la frénésie d'un "page turner".
Il m'a manqué de la tension, un rythme et un dynamisme qui auraient pu se trouver en allégeant le récit d'une bonne part d'informations superflues.

De plus, à l'exception des chapitres concernant la vie personnelle du duo d'enquêteurs et de leurs proches, qui m'ont vraiment émue et touchée, leur conférant une humanité très appréciable, je n'ai ressenti le reste du temps, à l'égard de la plupart des autres personnages, qu'une forme d'indifférence, voire même d'antipathie, tout au mieux un peu de pitié ou de compassion, et ce, malgré les tragédies vécues et les thématiques fortes abordées : handicap, parentalité, choix de vies, carriérisme, deuil...

Et puis, j'ai trouvé plutôt dérangeante la place quasi obsessionnelle attribuée à la sexualité dans ce roman, et le style employé, très cru, limite pornographique, qui tranchait assez bizarrement avec le reste de l'écriture.
Je n'ai pas compris l'intérêt réel de ces paragraphes plus que suggestifs, si ce n'est d'apporter une dose de glauque supplémentaire ??

Tout compte fait, les points forts de ce roman (car il y en a tout de même!), n'étaient donc pas tant à mes yeux l'intrigue policière et sa résolution en tant que telles, que la personnalité du duo d'enquêteurs et l'évolution de leur vie privée, la découverte du milieu universitaire de Cambridge, (concernant aussi bien les étudiants que les professeurs), le travail sur la psychologie des personnages, mais aussi et surtout, la partie importante consacrée à l'art, à la peinture, à la création artistique et à ses exigences, ainsi qu'à la critique d'art, que j'ai trouvée extrêmement intéressante, originale et inattendue, bien amenée et documentée, et si ingénieusement intégrée à l'histoire.
J'ai appris des choses, alors que je ne m'y attendais pas en lisant un policier, et j'adore ce genre de surprise !

--> Challenge Solidaire Babelio 2022
--> Challenge Pavés Babelio 2022
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Encore une enquête de l'aristocrate Thomas Lynley et de sa comparse Barbara Havers, un couple de policiers plutôt mal assorti, lui étant beau et distingué et elle, passant pour une mocheté sans tact.
Mais cet étrange duo fonctionne bien puisqu'ils résolvent toutes les affaires qu'on leur confie, même les plus anciennes, les plus difficiles et surtout les plus tordues.
Dans ce volume, ils vont quitter Londres pour se rendre à Cambridge où une jeune étudiante sourde, la fille d'un illustre professeur a été assassinée, alors qu'elle faisait son jogging.
Nous découvrons ainsi l'univers des universités sélectes, où les apparences sont tout aussi importantes que la vérité, semble-t'il.

J'ai eu grand plaisir à me plonger dans l'atmosphère des chambres d'étudiants, dans l'univers feutré des bureaux des professeurs, dans les bâtiments anciens, j'ai aimé me réfugier le soir, bien au chaud dans un fauteuil, devant un feu de cheminée, un verre de Cognac à la main, frigorifiée après une promenade dans les allées glacées de l'université, par une soirée humide et venteuse, et où la ville toute entière semble plongée dans un épais brouillard.
Cette enquête est intéressante dans le sens où les fausses pistes sont nombreuses, on en arrive même à s'étonner que la jeune étudiante n'ait pas été tuée bien avant, vu le nombre de suspects potentiels !
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Pour Solde de Tout Compte, For the Sake of Elena dans la version originale parue en 1992, a été publié en 1994 par les éditions Presses de la Cité. Un style très soigné, caractéristique de la plume d'Elizabeth George, décrit les scènes avec minutie mais naturel, entraînant le lecteur dans un faux rythme qui s'attend à ce que le suspense surgisse à n'importe quel moment de sa lecture: "Le sentier commençait à monter vers Fen Causeway, fin de la première partie de son parcours. Comme d'habitude, elle attaqua la pente avec un regain d'énergie, respirant régulièrement, mais sentant néanmoins croître la pression dans sa poitrine. Elle commençait tout juste à s'habituer à ce changement d'allure lorsqu'elle les aperçut. Deux silhouettes barraient la route à quelques mètres devant elle: l'une accroupie, l'autre allongée en travers du sentier." (Page 21)..."S'extirpant des draps, elle enfila ses mules pelucheuses et ramassa la peignoir de laine vert resté en bouchon par terre à côté de son jean. le tissu usé avait la douceur du duvet. Pour son entrée à Cambridge l'année précédente, son père lui avait offert une robe de chambre en soie -de même qu'une garde-robe complète, dont elle ne s'était pratiquement jamais servie-, mais elle l'avait laissée chez lui lors de ses fréquentes visites qu'elle lui rendait le week-end." (Page 14)

Sarah Gordon, venue peindre au bord de la rivière, découvre le corps d'Eléna, fille d'un professeur respecté du collège St Stephen, le visage horriblement esquinté. Pourtant, la surdité de la jeune fille ne l'empêchait nullement de mener de brillantes études à Cambridge. Habituellement, elle faisait son jogging avec Justice, sa belle-mère. Alors pourquoi Eléna l'avait appelée la veille pour lui dire qu'elle ne courrait pas le lendemain?

Au cours de son enquête, l'inspecteur Lynley comprend que la victime avait des problèmes. Son meurtre aurait-il un rapport avec le fait que son père briguait la chaire de Penford? Avec le professeur d'anglais Liennart Thorsson qui la poursuivait de ses assiduités? Plus l'enquête avance, plus la liste des suspects s'allonge, surtout lorsqu'on apprend qu'elle était enceinte de huit semaines. Comment démêler les fils de cette affaire complexe?

Le tueur est-il un rôdeur mal intentionné? le père du bébé? Un ancien petit ami jaloux? La femme de son amant? Quelqu'un voulant se venger de son père? La perplexité de Lynley et du sergent Havers face à cette affaire complexe s'intensifie lorsque, quelques jours plus tard, une seconde jeune fille est tuée d'un coup de fusil dans la tête. Ce crime horrible a-t-il un lien avec le premier?

Cambridge: sachant qu'elle est Américaine, je suis toujours bluffée par la connaissance très pointue des lieux dans lesquels Elizabeth George fait évoluer ses personnages. Bien qu'elle réalise des repérages avant de commencer chaque roman, il n'est certes pas aisé de restituer les détails précis de lieux que l'on n'a vus qu'une fois. Ce soin et cette minutie apportés dans tous ses romans constitue sa marque de fabrique: "Elle s'arrêta devant le petit pont enjambant l'étroit cours d'eau qui séparait l'île du reste de Sheep's Green...Sur sa gauche, les hangars où l'on réparait les bateaux étaient encore fermés. Devant elle, s'élevaient les dix marches de fer du pont de Crusoé qui redescendait vers Coe Fen sur la rive est de la rivière." (Pages 23-24)

Ambiance: le brouillard qui enveloppe la ville comme la vie des personnages ajoute une touche de mystère: "Le brouillard suintait des bâtiments et des arbres, mouillait les encadrements des fenêtres, formait des flaques sur le trottoir. ..Dans Senate House Passage, les réverbères victoriens trouaient le brouillard de leurs longs doigts de lumière jaune et les flèches gothiques de King's College tour à tour se dressaient et disparaissaient dans l'obscurité gris tourterelle d'une nuit de mi-novembre." (Page 17)

Fonctionnement du monde universitaire: Elizabeth George nous introduit avec brio dans ce monde fermé, qui fonctionne selon ses propres règles, au gré de ses intrigues et de ses non-dits. A ce propos, l'attitude du principal, qui refuse de se mêler de la vie privée des professeurs et d'en dire trop à la police, est révélatrice. La présence de Liennart Thorsson, professeur suédois, ne signifie pas que l'Université soit à l'abri de la xénophobie. Un spécialiste de Shakespeare de nationalité britannique n'aurait certainement pas eu à franchir les obstacles que Thorsson a franchis pendant dix ans pour faire ses preuves. Bien qu'il ait fait sa thèse à St Stephen...

Le +: la discrète critique de la bourgeoisie anglaise, comme de subtils coups de pinceau appliqués çà et là: "Ses parents trouvaient ça malsain. Les animaux étaient pleins de microbes. Et les microbes, ça n'était pas convenable. Oui, il n'existait rien de plus important au monde que les convenances, surtout depuis qu'ils avaient hérité la fortune de son grand-oncle." (Page 73)..."La plupart des individus -et il reconnaissait faire partie du nombre- se soumettaient aux dictats d'une société toujours prête à condamner, laissant la culpabilité leur dicter leur conduite. La tradition judéo-chrétienne, loin d'enseigner le droit au bonheur, valorisait le dévouement à autrui aux dépens de l'accomplissement personnel. Que le respect de la tradition forçât des hommes et des femmes à mener une vie de morne désespoir ne choquait personne." (Page 158).

Le +: les allusions littéraires et historiques étoffent le récit, lui donnant une charpente d'érudition très plaisante: allusion à la maison de Jane Austen à Chawton; les cours sur Shakespeare; la perte d'inspiration qui ont affecté Ruskin et Whistler: Richard II et la révolte de 1381.

Dès les premières lignes, la curiosité du lecteur est éveillée. Par de subtils détails, l'intuition que quelque chose de grave va se passer, que le malheur rôde autour de la jeune Elena, se fait jour. Mais l'intrigue est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît au premier regard: des morceaux d'histoires se croisant, s'imbriquant comme un réseau routier, certains se terminant en impasse, d'autres débouchant sur des voies secondaires, et une seule menant à la solution. Et au milieu de toutes ces possibilités, le lecteur erre, collectant les indices et les infos distillées par l'auteur, tentant tant bien que mal de réunir les pièces du puzzle pour restituer l'image finale.

Vous l'aurez compris, je suis une fan inconditionnelle d'Elizabeth George, mais, même avec nos auteurs favoris, nous ne sommes jamais à l'abri d'une mauvaise surprise. Ce qui, je vous rassure, n'est pas du tout le cas avec Pour Solde de Tout Compte. Satisfaction garantie!!
Lien : https://legereimaginarepereg..
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Voici la quatrième enquête de l'équipe Linley-Havers (publiée en français en 1994), qui se déroule cette fois dans le cadre des collèges huppés de l'université prestigieuse de Cambridge.
Nous sommes en novembre, et une nouvelle fois, comme dans le premier opus, en plein brouillard. Scotland Yard est appelé en renfort de la police locale car celle-ci a commis un impair dans une précédente affaire opposant des étudiants aux gens de la ville, appelés complaisamment les Townees …
Une occasion de plonger au coeur du monde clos des universitaires, cherchant par tous les moyens à progresser dans la hiérarchie des chaires, qui, une fois octroyées, le sont pour la vie. Et c'est une jeune fille sourde, très sportive, qui est retrouvée assassinée au alors qu'elle faisait son jogging quotidien à la pointe de l'aube. Elena, fille d'un éminent professeur à la situation maritale complexe. Peu d'indices, elle a été assommée puis étranglée avec une rare violence, une violence très personnelles donc …
Qui lui voulait du mal au point de la tuer aussi sauvagement ? de multiples pistes s'offrent à Thomas Linley et Barbara Havers, qui est elle-même aux prises avec un dilemme personnel dramatique : confier ou non sa mère atteinte de la maladie d'Alzheimer à une institution spécialisée. Linley, lui, se heurte au refus de sa bien-aimée Helen, de venir vivre avec lui.
Derrière l'analyse de toutes les pistes possibles; abandonnées les unes après les autres, le roman s'attache à décrire les discriminations sociales, les problèmes de couple, le statut des personnes souffrant d'un handicap, la recherche de l'excellence dans un microcosme comme Cambridge, les difficultés de l'adolescence, l'incommunicabilité entre les jeunes et leurs parents qui veulent imposer leur volonté … Une étude en profondeur de la société britannique et ses fractures … tout comme la nôtre. Finalement, la trame policière n'est qu'un prétexte.
Sa solution ne surprend personne. Et malgré les années, l'intrigue n'a pas pris une ride.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Si l'atmosphère britannique vous manque, alors je ne peux que vous conseiller Elizabeth George, la plus "british" des auteurs de polar américain.

Dans ce roman, nous sommes plongés dans le brouillard de Cambridge, au sens propre comme au sens figuré. le "so british" lord Lynley et son acolyte Havers, une femme un peu "prolo", dotée d'un langage châtié, habillée comme un sac à patates, piétinnent dans l'enquête, se perdent sur des fausses pistes à répétition. On finit par se demander si le brouillard va se lever sur la ville comme dans leur tête, car un Lynley plus amoureux que jamais de Lady Helen et une Havers inquiète pour sa mère, ça n'arrange pas les choses. Par dessus le marché la victime s'avère n'être pas une blanche colombe, son père encore moins et la réputation de la fameuse université de Cambridge risque de voir sa réputation et le sérieux de ses enseignants légèrement compromis.

J'ai mis du temps à terminer ce roman de 527 pages, pas vraiment à cause du nombre der pages mais plutôt parce qu'Elizabeth George a une écriture dense, qui prend son temps. Pourtant, quand on a le livre en mains, il est difficile de le lâcher car c'est avec ce style, ayant un souci du détail assez incroyable, qu'elle tient le lecteur en haleine. On ne peut que suivre les deux enquêteurs dans les secrets de Cambridge.

Cette enquête m'a fait penser à celles d'Agatha Christie, avec en plus, une étude sociologique : celle du milieu universitaire cambridgien (avec la course à la renommée et le souci des apparences, du "qu'en-dira-t-on"), l'univers des sourds et de la condition féminine. Les hommes en prennent pour leur grade mais les meurtriers ne sont pas ceux qu'on imagine. En tout cas l'innocence ne fait pas partie de l'univers de ce roman. L'égoïsme et la provocation des personnages, chacun à leur manière, oui.

J'ai donc passé un bon moment à Cambridge grâce à Elizabeth George dont j'avais déjà lu une série de nouvelles fort sympathiques (Un petit reconstituant) et Enquête dans le brouillard. Je pense renouveler l'expérience avec Sans l'ombre d'un témoin.
Contrairement à ce que dit la 4e de couverture, j'ai trouvé que dans cette enquête, Harvers et Lynley s'entendaient plutôt bien, nettement mieux que dans Enquête dans le brouillard.

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Combien de fois n’avait-il pas entendu ces versions si contradictoires au cours des dernières années. « Nous n’avons plus de système de classes, dans notre pays ; il est mort et enterré. » Ces affirmations proférées avec sincérité et bonne conscience émanaient de gens que leur carrière, leur milieu ou leur fortune, rendait incapables de voir la réalité des faits. Tandis que ceux qui n’avaient aucune chance de faire carrière, ceux qui n’avaient pas d’arbre généalogique aux racines profondément plongées dans le sol britannique, pas de réserves d’argent, ni même l’espoir d’économiser quelques livres sur leur paie hebdomadaire, ceux-là étaient bien placés pour connaître la discrimination sociale. Comment leur demander de ne pas juger une société qui s’en prétendait débarrassée alors que, dans le même temps, elle jugeait et étiquetait un homme aux seules inflexions de sa voix.
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C'était, il le savait, l'insupportable ironie de l'amour. L'amour venait de nulle part, il n'avait pas de logique, on pouvait toujours le nier, l'ignorer, même si on le payait très cher, spirituellement et moralement.Il avait vu des hommes rencontrer l'amour et s'en détourner, le plus souvent des cavaleurs ou des ambitieux préoccupés de leur seule réussité. N'étant jamais atteints dans leur coeur, ces êtres-là ne souffraient pas. Comment en aurait-il été autrement ? Le séducteur ne songeait qu'à la conquête du moment, l'ambitieux, aux satisfactions que son travail lui procurerait. Aucun d'eux n'était touché par l'amour ou le chagrin. L'un comme l'autre poursuivait leur route sans un regard en arrière. Son malheur - si on pouvait le qualifier ainsi - résidait en ceci qu'il n'était pas de cette race.
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- J'ai perdu la passion. Or, sans elle, il n'y a plus que des masses, des objets. Peinture, toile, argile, cire, pierre : seule la passion peut leur faire prendre vie. Sans la passion, la matière reste inerte. Oh, bien sûr, on peut toujours dessiner, peindre, sculpter. Des tas de gens le font. Mais ce n'est rien de plus qu'un exercice de style. Ce n'est pas l'expression du moi. Or, c'est ça que je voulais retrouver, le désir d'être vulnérable, la capacité de sentir, de prendre des risques. Si pour atteindre ce résultat, il me fallait changer de technique, de support, j'étais décidée à essayer. J'étais prête à tenter n'importe quoi.
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Une œuvre d'art interpelle les gens, les oblige à prendre le temps de regarder - ce que l'on fait de moins en moins dans un monde d'images sans cesse en mouvement. Et quand les gens s'arrêtent devant une œuvre d'art - qu'il s'agisse d'une toile, d'une sculpture en bronze, en verre ou en bois -, on peut dire que le créateur a pleinement atteint son objectif. Plutôt que de chercher à se faire remarquer, il provoque la réflexion.

(p. 501 - Éd. Pocket)
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Si l’amour était simple, on n’en serait pas là. On ne se risquerait pas à confier sa vie et ses rêves entre les mains d’un autre être humain. On cacherait soigneusement sa vulnérabilité, on ne dévoilerait pas ses faiblesses. On ne se laisserait pas aller à ses émotions. On ne ferait jamais aveuglément confiance à quelqu’un. On garderait le contrôle de soi. À tout prix. Car quand on perd le contrôle, Helen, ne fût-ce qu’un instant, Dieu seul sait le vide qui se cache derrière.
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